La municipalité de L'Ascension fût ainsi nommée en l'honneur de l'Ascension de Notre Seigneur. Monsieur Alphonse Maltais a été le premier colon à prendre un lot à L'Ascension en 1896. Parti de St-Coeur-de-Marie, il s'est établi dans le rang 7 avec son épouse Marie-Louise Thibeault et ses 3 enfants. En 1906, un incendie majeur a détruit entièrement la forêt Garnier et a même pénétré dans les cantons de l'Île, Taché et Labrecque (ce feu aurait été allumé par une famille indienne revenant d'une saison de chasse par la rivière Péribonka). En 1907, F.X. Fafard termine le travail d'arpentage de P.H. Dumais; il note que le feu de 1906 a aidé à coloniser ce territoire. Le nom "Garnier" vient du canton Garnier, érigé en 1916 en l'honneur du père Jésuite Charles Garnier, martyrisé par les Iroquois en 1649.
Le territoire se limite au nord par la rivière Péribonka, au sud par le quartier Delisle de Ville d'Alma, la municipalité de Sainte-Monique à l'ouest et la municipalité de Labrecque à l'est. Il est parsemé de nombreux lacs (Garnier, Honfleur, Brun, Noir, Bleu, Rose ...) et rivières (aux Harts, aux Chicots et Mistouk). Les petits lacs bleus comprennent cinq petites nappes d'eau communiquant les unes avec les autres. L'Ascension devient municipalité le 25 février 1919. En 1920, le territoire de l'Ascension comptait 537 âmes. Au premier janvier 1932, 88 familles s’y étaient établies.
En 1892, le feu a détruit une partie de la forêt de l'Ascension, laquelle formait une sorte de parc entre Péribonka et le canton de l'Île dans le voisinage du petit Mistouk. Cependant, plus de la moitié du canton fut épargnée.
Jusqu'en 1916, les résidents de L'Ascension dépendaient de la municipalité de St-Coeur-de-Marie. Cette année-là, on a construit une chapelle et en 1917, la population a participé à la construction du presbytère. Arrive alors le premier curé du village: Monsieur Léonard Lacombe (voir plus loin la liste complète des curés du village). Ce même presbytère a été déménagé au Mont-Lac-Vert pour être converti en auberge; il porte aujourd'hui le nom d’Auberge du Presbytère.
Le 3 février 1920, la Société d'Aqueduc de l'Ascension a été formée par un certain nombre de cultivateurs de la paroisse. Ils ont formé cette société afin de réaliser la construction d'un aqueduc pour leurs besoins domestiques et personnels.
En 1925, la compagnie téléphonique Saguenay-Québec s'établit à l'Ascension. Le curé Léonard Lacombe d'alors et M. Charles-Henri Lemay sont les premiers à recevoir le service.
Lors de la grande crise économique de 1929, le gouvernement du Québec offre des terres disponibles du domaine de la Couronne, situées dans les paroisses du pourtour ou immédiatement en arrière d'elles. À chaque famille, il assure une prime de défrichement de 15 dollars à l'âcre, se charge du transport des personnes et des matériaux, du prix des travaux de chemins, et donne de quoi acheter quelques instruments et animaux.
Le 1er avril 1935, le Cercle des Fermières a été créé. Madame Adélard Renaud a été élue première présidente et elle dirigera les destinées du cercle durant une quinzaine d'années.
Depuis 1939, L'Ascension possède une bonne société coopérative, comprenant cinquante producteurs. On y a construit une fromagerie moderne avec deux bassins d'une capacité de 16 000 livres de lait. La société possède un entrepôt aménagé d'un classificateur de pommes de terre.
En 1943, la première caisse populaire a été fondée. Le premier gérant fut M. Lorenzo Lemay. Jusqu'en 1972, les bureaux sont situés dans les résidences privées des gérants.
Le 31 octobre 1949, La municipalité a créé un système de protection contre les incendies et contracte un emprunt de 20 000$ pour en faire l'installation
En 1971, une tragédie frappe l'Ascension! L'Hôtel de Ville est la proie des flammes; c'est une perte complète. Malheureusement, le secrétaire-trésorier, Monsieur Lorenzo Lemay, est mort des suites de cet incendie en voulant sauver des documents.
En février 1974, les autorités de la commission scolaire régionale Lac-Saint-Jean ont décidé de demander au ministère de l'Éducation de construire une école polyvalente de 700 places-élèves dans le secteur nord, plus précisément à l'Ascension.
L'organisme "Le Centre Sportif inc." de l'Ascension fait l'achat en 1978 de la structure du centre Édouard Moffatt d'Alma au coût de 28 000$. Ce groupe de personnes s'incorporera en 1980 sous le nom de "Centre sportif inc." avec à sa tête, M. Rosaire Lemieux.
En 1981, La Tourbière Lambert, une compagnie d'exploitation de tourbe, s'implante à L'Ascension et elle continue depuis, sa progression dans le monde. En 1975, boom économique avec la compagnie Price qui inaugure sa nouvelle scierie avec 180 emplois. En 1992, une coopérative de travailleurs voit le jour et achète cette scierie. Peu d'années plus tard, en 1995, l'ouverture du site d'enfouissement sanitaire est faite. En 1998, la compagnie Saputo, qui est spécialisée dans les fromages, achète la scierie Uniforêt Péribonka. Finalement, le Centre d'optimisation et la Bleuetière sont aussi des industries dominantes de L'Ascension.
Louis Ouellet |
2005 à aujourd'hui |
Claude Renaud |
1997 à 2005 |
Lucien Fortin |
1989-1997 |
Adrien Tremblay |
1971-1989 |
Joseph Boily |
1957-1971 |
Georges Potvin |
1955-1957 |
Armand Maltais |
1936-1955 |
Georges Tremblay |
1935-1936 |
Félix Sabourin |
1931-1936 |
Alfred Fleury |
1929-1931 |
Adélard Lemay |
1925-1929 |
Ovide Trépanier |
1925 (janvier à avril) |
Georges Tremblay |
1921-1925 |
Gilles Dessureault |
1919-1921 |
L’arrêt du flottage du bois sur la rivière Péribonka en 1996 et l’important effort de nettoyage de la rivière qui s’en est suivi ont constitué une occasion de revoir la vocation de cet important affluent du lac Saint-Jean, désormais accessible à la pratique d’activités récréatives. De l’embouchure de la rivière jusqu’au barrage Péribonka IV (en cours de réalisation), la rivière sillonne le paysage sur une distance de 152 kilomètres. L’ensemble du corridor navigable s’étire sur plus de 140 kilomètres, alors que deux courtes sections à Sainte-Monique et à l’Ascension ne sont pas navigables sur une douzaine de kilomètres. Le plus long segment navigable s’étend du barrage Chute-du-Diable jusqu’à l’embouchure de la rivière Manouane (110 km).
Depuis son embouchure jusqu’à la centrale de Chute-à-la-Savane, la rivière Péribonka offre un paysage de grande qualité, bucolique, parfois exceptionnel. En amont de la centrale jusqu’à la scierie d’Uniforêt, le cours de la rivière est ponctué d’établissements, de sites ou d’infrastructures à caractère industriel. En amont de ce segment, le territoire offre tout l’attrait de la nature et de la récréation extensive en milieu forestier. Le paysage est varié par la présence d’îles, de baies et d’affluents et par la topographie qui s’apparente parfois à celle d’un fjord.
Dans le cadre de la mise en valeur du corridor de la rivière Péribonka, le balisage de la rivière est apparu comme un incontournable pour sécuriser la navigation de plaisance sur la rivière avant l'aménagement d'équipements récréotouristiques. En ce sens, les MRC de Lac-Saint-Jean-Est, de Maria-Chapdelaine et du Fjord-du-Saguenay ont financé en 2006 par le programme Volet II et le fonds de mise en valeur des TPI, le balisage de la rivière Péribonka et la conception d'un guide nautique à l'intention des plaisanciers.
« NOS AÎNÉS, LA FIERTÉ DE NOTRE COMMUNAUTÉ »
La résidence Le Villageois a pour mission d'offrir un logement permanent avec services de qualité à des personnes âgées autonomes et en légère perte d'autonomie à revenu faible ou modeste. Cette résidence est certifiée par le gouvernement et elle est ouverte à tous les aînés de la région. Elle offre à chacun des résidents une qualité de vie en favorisant l’autonomie et en leur permettant d’exprimer leur individualité et leur créativité.